Shuangyashan
Shuangyashan est une ville construite dans les années 50, à 70 km à lest de Jiamusi, sur le versant nord du mont Wanda. C’est l’une des trois “capitales du charbon” de la province du Heilongjiang. Le bassin houiller s’étend sur 300 km2, avec des réserves abondantes d’un charbon d’excellente qualité.
Pendant les années 50. de grands travaux furent entrepris dans le Nord-Est pour exploiter les mines et le pétrole, et développer la sylviculture et l’agriculture. Un grand nombre de gens émigrèrent du Hebei et d’autres provinces vers le Heilongjiang. Selon les statistiques établies pour 1957-1987, la population de cette dernière province a augmenté de 20,41 millions d’habitants, dont le tiers (6.67 millions) y avaient été transférés par le gouvernement. On disait qu’au Heilongjiang de 1949 est venu s’ajouter un second, d’où est né un troisième Heilongjiang”. Parmi les derniers immigrants, figuraient un grand nombre d’ouvriers venus à Shuangyashan pour travailler dans les mines de charbon. “Une fois sorti de la passe de Shanhaiguan (pour entrer dans le Nord-Est), on va droit vers Shuangyashan, et l’on n’en retournera plus”, racontait-on. Par ses richesses naturelles et son environnement favorable à la vie, la région ne cesse d’attirer de nouveaux exploiteurs, venus de toutes parts.
Karamay et la “cité des diables”
Dans le Xinjiang, à une centaine de kilomètres de la ville pétrolière de Karamay, se trouve un endroit appelé Urho où, quand le vent se lève, des mugissements lugubres et menaçants fusent de tous côtés comme venant de lenfer. Urho a de ce fait, acquis le nom de “cité des diables”.
A l’époque du Crétacé, il y a 70 millions d’années, cette région était encore une étendue parsemée de lacs et sillonnée de cours d’eau. Avec la sécheresse progressive due au climat continental du Xinjiang, les terres autrefois immergées se desséchèrent et formèrent une croûte salifère, composée de grès et de boue pétrifiée qui s’effrita sous l’action érosive des vents de force 6 ou 7. Agence spécialisée pour la Chine. Avec le temps se constitua un paysage de “pitons” et de “colonnes” de terre, de “forteresses” qui se côtoient comme les silhouettes d’une ville moderne. Le vent qui passe par tous les interstices à travers ces labyrinthes naturels fait entendre des sifflements aigus qui semblent émaner des profondeurs de l’enfer.
Le lac Xingkai
Situé sur le cours supérieur du fleuve Heilong (Amour) à l’extréme nord-est de voyage chine sur mesure, le lac Xingkai sert de frontière commune entre la Chine et la République fédérale de Russie. Sa rive nord, plane, est parsemée de cours d’eau et de marécages, riches en poissons. A l’ouest, se succèdent des montagnes et des collines recouvertes de forêts denses, gîte privilégié de la faune sauvage. Les cerfs représentent une spécialité locale qui tend à diminuer au cours des dernières décennies par suite de l’abattage des forêts et du défrichement des terres. Pendant les années 60, le cerf et d*autres animaux précieux furent classés sous la protection de l’Etat. La domestication et la multiplication des cerfs se développent de jour en jour.
Selon des documents historiques, l’élevage des cerfs commença sous la dynastie des Qing. Le chasseur Zhao Jianji fut récompensé par l’empereur Guangxu pour les cerfs qu’il avait offerts en tribut à la Cour, et se vit décerner le titre de “Luda” (maître des cerfs). L’histoire de lélevage des cerfs remonte donc à près d’un siècle depuis que Zhao Jianji s’y initia en 1895. Aujourd’hui, des parcs de cerfs se répandent partout dans le Nord-Est, le plus grand d’entre eux compte dans son enclos 15 000 bêtes.
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